Né en 1969 à Montreuil, Marc Goldstain vit et travaille à Paris. Diplômé en 1990 de l’Ecole Supérieure d’Arts Appliqués Duperré (Paris), professeur d’arts plastiques et d’art performatif à Paris, il peint depuis une quinzaine d’années et expose régulièrement son travail en France et aux Etats-Unis. Il participe notamment à l’exposition collective organisée par Hector Obalk en 2001 “Ce sont les Pommes qui ont changé” avec Gilles Aillaud, François Boisrond et Philippe Cognée à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris. Lauréat du prix de l’Association Renoir en 2004, il a l’opportunité de travailler dans l’atelier de Pierre Auguste Renoir à Essoyes. Fidèle depuis ses débuts à un “réalisme urbain”, fortement inspiré par Paris et par New-York, ces dernières années, il explique : “Je peins la réalité d’aujourd’hui parce que je ne peux y échapper. Elle est mon interlocutrice première et incontournable : approcher la réalité, c’est une manière de composer avec elle.”

Comme le dit Jean Daive sur France Culture : “Le sentiment que donne la peinture de Marc Goldstain, c’est d’être là… Le peintre est identifié à sa peinture, à la ville, à sa déambulation dans la ville et dans la lumière… Et ça, c’est quelque chose de vraiment particulier et de très nouveau”. Ses œuvres représentent des vues d’immeubles, de rues, de trottoirs mouillés, de places parcourues par quelques passants, et, en évitant tout effet, font “voir autrement la réalité”.

Le travail sur la lumière occupe une place essentielle dans la peinture de Marc Goldstain. Sans rien de caricatural, de pittoresque, de “trop coloré ou trop narratif”, l’apparente banalité d’une rue au milieu de deux rangées d’immeubles, la solitude de la ville, comme dans “Uptown”, “Queensborough Bridge”, et “Chinatown” sont prétexte pour l’artiste à exprimer des sentiments variés et subtils et à affirmer son attachement au rendu de la lumière, de ses changements et de son intensité.