Né en 1953 à Saïda en Algérie, Jean-Michel Alberola vit et travaille à Paris. Après avoir passé son enfance en Algérie, il s’installe en France en 1962. Attiré très tôt par la peinture, il fait sa première exposition personnelle à Paris à la galerie Templon en 1982. Depuis le début des années 80, il a construit une œuvre entre figuration et abstraction autour de thèmes mythologiques et bibliques, y mêlant souvent des références autobiographiques. Dans la tradition des fresques de la Renaissance, il réalise depuis quelques années de vastes murs peints aux noms ambigus et malicieux : “J’ai l’impression de parler à un mur”, “Analphabêtes”. Alberola affirme “ne plus pouvoir pratiquer une quelconque activité artistique sans avoir conscience des traumatismes provoqués par l’Holocauste ou l’extermination de populations au Rwanda, en Arménie ou au Darfour”. Il s’attache dans son travail à réfléchir sur les significations contemporaines des œuvres réalisées par les grands maîtres (Poussin, Velasquez, Courbet, Van Gogh, Bacon, Matisse, Picasso…), comme sa série “Le Massacre des Innocents” inspirée par Nicolas Poussin. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et commandes publiques en France et à l’étranger. Il est présent dans plusieurs collections publiques (Musée National d’Art Moderne – Centre Georges Pompidou, Collection Ludwig à Aix-la-Chapelle, Musée d’art moderne de Nice, Musée de Toulon, Carré d’art à Nîmes, Fonds National d’Art Contemporain). Il continue encore… ( Films et Installations, 2006-2007) avec “Le Seul État de mes Idées” Éditions Ereme 2006.